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vendredi 1 avril 2016

ORGANOFIASCO





« Délit d'initié ». Rien que ça ! C'est en tous cas la grave accusation portée publiquement par l'adjoint MECHLER à l'encontre d'un tiers et relativement au festival ORGANOPIANO pour tenter d'expliquer sa non-reconduction en 2016.

Présenté en son temps par l'adjoint comme un événement exceptionnel le dit festival s'est traduit en réalité par un GRAND FLOP, un IMMENSE BIDE.

« La première édition de ce nouveau festival présentera cinq concerts ouverts à de jeunes talents et des talents plus confirmés dans un répertoire original et inédit. Ce festival est destiné à valoriser notre patrimoine musical, historique, culturel à travers deux axes principaux : la musique et la viticulture.
La ville de Guebwiller et la ComCom de Guebwiller en sont les partenaires principaux.
Pour relier ces cinq concerts un rallye musicale
(sic) et culturel fera le lien entre les cinq lieux choisis et à chaque concert les grands crus seront mis en valeur, habilement et poétiquement présentés par un oenologue confirmé...»

L'adjoint à la Culture sait-il seulement de quoi il parle quand il porte ses accusations? A l'évidence non comme le relève fort malicieusement le journaliste.
Et puis si la municipalité dispose comme l'affirme l'adjoint d'un dossier à charge suffisant « pour aller en justice» que ne le fait-elle pas ?

De quoi s'agit-il en réalité ?

Selon M MECHLER certains artistes n'auraient pas été payés.

Renseignements pris le budget prévisionnel établi pour ce festival prévoyait bien les montants en question et contrairement à ce qu'affirme l'adjoint tous les artistes ont bien été payés.

Il faut encore préciser que l'association créée pour encaisser les subventions et organiser l'événement n'a touché en réalité que la moitié de la subvention promise par l'adjoint. Comme par ailleurs le nombre d'entrées n'a pas atteint la moitié de ce qui était nécessaire pour équilibrer le budget … on voit le problème.

N'importe qui sait bien que le nombre de festivals d'orgue en Alsace est impressionnant et qu'à moins d'être dans un contexte particulier et privilégié cela ne marche guère. Mais sans doute M MECHLER avec la haute image qu'il a de lui et de sa notoriété, est-il au dessus de ces contingences !

En réalité pour se sortir d'un mauvais pas il joue là un grand et médiocre classique: essayer de faire porter par un autre le chapeau de ses propres vicissitudes. Cela ne se fait pas.

Il est en plus absolument inédit et insupportable de porter en pleine séance de Conseil Municipal des accusations gravissimes concernant un de ses concitoyens dont chacun sait qu'il a consacré de façon éminente toute sa vie à la musique, à la jeunesse et à la ville. Cela ne se fait pas davantage.

En réalité tout ce que touche M MECHLER se tranforme inévitablement en problème et en échec.
On le voit ici, on l'a vu pour NOEL BLEU, on le voit dans une risible querelle de voisinage dont il est à l'origine et où il est question de bacs à fleurs ...

M MECHLER décidément n'est jamais dans son rôle. J'espère pour lui que le mis en cause n'aura pas l'idée de porter plainte pour diffamation. Ce serait croquignolet !

DR



Encadré paru dans les DNA ce 1 avril.

L’embrouillamini organopiano

Christian Facchin attaque Thierry Mechler à propos du festival Organopiano (*) : «Vous avez déclaré en commission que le président de l’association ( Marc Parayre, dont le nom n’a jamais été prononcé lors de la séance, ndr ) s’était rendu coupable de délit d’initié. En plus de ne pas être le bon terme (**), c’est très grave comme accusation. La maintenez-vous ? ». « Oui, répond M. Mechler. Il a pris 6 000 € pour son orchestre et son fils et il ne restait plus d’argent pour les autres artistes (dont M. Mechler qui explique avoir fait don de son cachet à l’association). »
Réponse de Facchin : « J’ai ici des pièces qui prouvent que tous les artistes ont bien été payés. Ce que vous dites est faux. C’est scandaleux d’accuser publiquement quelqu’un qui anime la vie culturelle locale depuis 40 ans. » M. Mechler n’en démord pas : « Nous avons tous les éléments. Le cas échéant, on pourrait très facilement aller en justice. »
(*) L’association créée l’année dernière a organisé un festival (déficitaire). Elle va être dissoute.
(**) Dans un cadre associatif, le terme exact serait « abus de confiance ».



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