Ça
vire au grand n'importe quoi chez M KLEITZ qui apparaît déjà
complètement dépassé par la seule et simple gestion de son groupe
politique.
Il
vient en effet d'essuyer un nouveau camouflet, et particulièrement
cinglant celui-là, lors de la dernière séance du Conseil
Municipal.
Comme
l'avait décidé le Conseil Constitutionnel il s'agissait d'élire 3
délégués supplémentaires de la Ville à la COMCOM. Un vote sans
difficulté pour qui sait un tant soi peu réfléchir et anticiper.
Compte-tenu de la représentativité du groupe d'opposition au
Conseil j'avais suggéré ici même de lui réserver un poste. Cela
aurait été normal, judicieux avec même deux doigts de panache.
Mais
le maire a décidé de passer en force en mettant en présence sa
liste à lui et celle de l'opposition. Et est arrivé ce qui devait
arriver : C FACCHIN conseiller de l'opposition a été élu grâce à
l'abstention (ou votes nuls?) de deux conseillers de la majorité !
Quelles
leçons tirer de ce vote «original» mais dans le fond prévisible ?
-
Le maire n'a pas été suivi par certains de ses colistiers malgré
des relances téléphoniques multiples érigées en méthode de
pouvoir. Cela montre que sa manière de gérer son groupe pose
problème et fait difficulté pour des gens qui ont pourtant été
élus avec lui. Le problème est sans doute profond. Il s'agit en
tous cas pour le maire d'un nouvel et sérieux avertissement le
concernant dans sa méthode de travail et de management.
-
Sur ce coup là comme sur quelques autres, le maire n'a pas mesuré
le risque politique. Il n'a rien vu venir, comme autiste dans son
système de fonctionnement. Mal conseillé, il n'entend pas ce qu'on
lui dit. Le député CHRIST lui faisait pourtant remarquer en son
temps qu'une mairie ne se gérait pas comme une entreprise.
-
Les stigmates du désenchantement apparaissent nettement ici et là
et de façon constante dans ses troupes, quelle que soit d'ailleurs
leur origine initiale. Aux clivages idéologiques évidents s'ajoute
un profond malaise dû au comportement du maire. Les méthodes de
suspicion et de contrôle érigées en système n'arrangent
certainement rien pour le moral des troupes. L'ambiance y est
délétère.
Le
maire gère son groupe municipal comme il gère la Ville.
Laborieusement. Cela commence à être de notoriété publique.
DR
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.