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jeudi 21 décembre 2017

JOYEUX NOEL ET BONNE ANNEE



Mes chers concitoyens et amis. 

Un bouquet de Noëls que j'ai le plaisir de partager avec vous. Merveilleux souvenirs de merveilleux moments. Je suis frappé rétrospectivement par la qualité, la beauté et la somptuosité du travail réalisé.

Que ce bouquet d'images à voir ci-dessous, irradie vos fêtes de fin d'année et donne force et sens à ce que sera votre 2018.

Denis REBMANN  


                             
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mardi 12 décembre 2017

A moins d’un miracle






ll  est comme ça des coïncidences. Le jour où je lis dans la presse locale le compte-rendu  du dernier CM consacré au futur Plan Local d’Urbanisme de Guebwiller je découvre grâce au mur Face Book  de mon ami Bernard LAPLAGNE l’excellent édito du journal le Monde « Ressusciter les centres-villes, chiche ?» introduisant un non moins excellent dossier « Centres-villes à l’abandon, galeries commerciales en déshérence » évaluant l’ampleur de la désaffection mais avec aussi des pistes de solutions.


Le problème est national et Guebwiller n’échappe pas à la règle. Mais quand même !

Le sujet est sans doute difficile et il n’y a pas de solution unique, de solution miracle. Il convient de faire preuve d’imagination, de volonté et de persévérance. Et d’avoir un projet, un vrai.

Vouloir faire croire que la solution est dans la seule construction (ah cet affichage de bâtisseur auto proclamé et cette image au casque rouge!). S’engager dans la foulée de façon inconsidérée et exclusive dans une politique de travaux à base d’enrobés, de béton, de panneaux en tous genres, de minéralisation des espaces publics ( ah cette nouvelle place de l’hôtel de ville toute soviétique, ah le risible  petit « square » devant la Caisse d’Epargne, ah les disparitions des arbres et des lieux de rencontre et de convivialité!… )

Quand je vois les résultats insignifiants des élus sensément préposés au développement commercial et que je les vois chercher le salut dans des « animations » relevant de modèles figés et archaïques. Le marché de Noël  convenu et pathétique et la désespérante descente aux enfers de Noël Bleu. Tout le monde sait au moins maintenant que les manchots vivent bien dans l’antarctique !

Et Mme DEHESTRU complètement décrédibilisée, qui de reniement en reniement, continue de se moquer de ses électeurs en votant  par exemple le dernier PLU à l’exact opposé de ses engagements solennels de campagne. Son poste d’adjointe sans doute valant bien quelques reniements. La honte absolue ! 

Et le formalisme global de la politique actuelle, son manque d’intelligence, son manque de perspectives, son manque d’humanité, son manque d’âme. (Ah la savoureuse formule retrouvée récemment dans un des  tracts de campagne de Francis KLEITZ où il annonçait pourtant vouloir être « messager de l’Art et de la Culture »)


Et je ne parle pas du zèle stupide et irréfléchi mis à détruire ce que j’avais construit en 6 ans.

Et quand je vois sur un question récente qu’il a fallu 3 ans au maire pour poser la première pierre de la nouvelle gendarmerie. (Ah les 24 familles et la petite centaine de nouveaux habitants tenus éloignés de la ville de ses écoles, de ses commerces, de ses infrastructures depuis déjà 3 ans!)
  
J’aurais sans doute l’occasion de parler un jour du gouffre financier, avec ses chiffres arrangés et dénoncés dans la presse, vers lequel la municipalité entraîne la ville. (Ah le moment cruel où le bilan financier réel, complet apparaîtra!)

Il est d’ailleurs des indices qui ne trompent pas. Sans entrer dans les détails de certaines péripéties personne n’a oublié quelques titres et chapeaux de presse relatifs à certaines  séances du Conseil Municipal :« La folie des grandeurs », « budget suicidaire » ou encore tout récemment « Plan Local de Clientélisme »...

Cette municipalité est décidément à côté de la plaque. Sur tout. Son bilan est déjà terrible. Sur tout. 


Alors compter sur elle pour « ressusciter le centre-ville » ? A moins d’un miracle ! 

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vendredi 6 octobre 2017

Chose vue.




Ce matin en pleine zone piétonne devant la boucherie, une dame fait un malaise et reste au sol. Attroupement de passants. Arrive une adjointe qui va son chemin sans le moindre mouvement, sans le moindre geste pour aller s’enquérir de la situation. 

Sans doute n’a-t-elle rien vu et était-elle appelée par un autre destin !

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mardi 3 octobre 2017

Tout n’est pas permis






Les Guebwillerois regardent et suivent sans doute avec grand intérêt le début des travaux sur la friche Monoprix. Devant, derrière, de côté cela bouge.
Mais après y avoir regardé à deux fois je ne vois pas l’affichage légal, ni celui du permis de démolition, ni celui des travaux. Simple oubli, légèreté ou insouciance ? Je n’ose pas imaginer que les permis par exemple n’ont pas été délivrés ...
En tous cas ça la fout mal … et ce n’est pas très sérieux surtout sur une affaire aussi sensible que celle-là où il convient d’être particulièrement exemplaire.
Explications sans doute à venir...

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mardi 19 septembre 2017

Bilingo : « Mais que diable va-t-il donc faire dans cette galère ? »







BILINGO c’est reparti nous dit-on !

Pour le deuxième année consécutive Tomi UNGERER sera mis à l’honneur dans le cadre de BILINGO pouvait on lire dans un récent article de presse. Avec un programme identique aux deux dernières années  y a là comme une impression de « déjà vu » mais aussi une solution de facilité voire de paresse  pour un service culturel certainement débordé ! Mais que font donc les cultureux et associés ? 

Tomi UNGERER  on aime bien et sans doute l’artiste et le personnage sont-ils intéressants et importants pour l’image artistique et créative de notre région mais quand même, 2 ans de suite ! Même si pour habiller la chose et la vacuité on se gargarise de formules qui veulent bien sonner  et qui sonnent surtout creux, l’artiste aura beau travailler dans la transversalité (!), les concepteurs de ce qui est devenu un non-événement  le réduisent par la faiblesse insigne de leur ambition et leur paresse intellectuelle à un cache sexe misérable à nez rouge. Beau sujet de croquis !

La résurrection viendra-t-elle  de l’exposition des travaux d’élèves des écoles maternelles qui seront exposés au rez de chaussée de la mairie ? Je doute que la banalité routinière produise des effets rédempteurs.

Selon les échos qui me parviennent des enseignants et des écoles depuis deux ans BILINGO a perdu tout intérêt et toute dynamique. L’événement a perdu son sens, son intelligence. Il est devenu pur formalisme. Et je ne parle même pas là des informations tardives données  aux enseignants qui ont du mal à comprendre comment s’inscrire dans ce qui est devenu un non-événement. S’occuper de lycéens on ne peut qu’applaudir mais cela ne date pas d'aujourd'hui et l’adjointe Dehestru me le reprochait jadis en m'expliquant que les collèges et les lycées n'étaient pas dans les compétences des communes ! Mais on peut changer d'avis n'est-ce pas quand c'est pour faire de l'écume et essayer de masquer tout ce qui n'est plus fait pour les écoles de la ville ? Des tableaux blancs feront sans doute assez l'affaire !

Nous sommes arrivés en trois ans à des années lumière d’une initiative qui devait par ses dimensions festives, fortes, convaincantes faire connaître et promouvoir auprès des parents et des enfants l’enseignement bilingue dans notre ville.  

L’édition de cette année, comme celle de l’an dernier déjà, démontre qu’il y a un problème au niveau des organisateurs incapables de se renouveler par manque d’idées, de travail ou des deux. Ou alors la volonté politique n’est-elle pas au rendez-vous ? Je note d’ailleurs que c’est la directrice du service qui s’exprime dans l’article en question et non l’adjoint ou les adjointes qui devraient être concernés! Et j’en compte au moins trois ! 

Bref comme pour NOEL BLEU qui n’est plus qu’un nom, le « FESTIVAL BILINGO » est devenu une coquille vide. Il est grand temps d’arrêter la pitrerie! 

Le FESTIVAL BILINGO est mort !

Une nouvelle fois cette municipalité fait la preuve de ses incompétences inexcusables. Et je n’ai pas peur des mots. Il s’agit d’une trahison en rase campagne sur une problématique capitale pour l’éducation de nos enfants d’Alsace.

Et c’est aussi se moquer de Tomy UNGERER qui n’a vraiment rien à faire dans une telle galère !


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jeudi 31 août 2017

KUENTZWILLER ?




Notre ville connaît  depuis quelques mois une évolution structurelle préoccupante.

Au delà des initiatives du maire (création dispendieuse et inutile d’un (!) poste de policier municipal, doublement du nombre d’ASVP, fonctionnaires chargés de suivre le stationnement réglementé maintenant au nombre de 4 pour quelques dizaines de places de parking et une amplitude de travail globale de moins de 50 heures hebdomadaires!) pour ne citer que les dernières, quelque chose de plus insidieux est en train de se mettre en place.
Il convient d’y être attentif.

On a appris par différents articles de presse l’aide apportée au maire KLEITZ par M Denis KUENTZ, chef d’entreprise maintenant à la retraite.

Cette aide en particulier financière apportée par ce dernier pour «son» candidat lors de la campagne électorale a été de notoriété publique, constante et conséquente. Cela est parfaitement son droit.
M KUENTZ achète en outre depuis quelques mois différents bâtiments vacants et emblématiques de la ville dont il entend, à en croire ses déclarations à la presse, faire profiter la ville.
On l’a vu ainsi acheter successivement l’ancienne sous-préfecture, le château et le parc de la MACIF, l’ancien MONOPRIX, voire l’ancienne école maternelle des remparts … pour ne citer qu’eux. Cela est là encore parfaitement son droit. 
Encore convient-il d’être bien attentif sur certaines interférences.

Pour la sous-préfecture sensée être mise à disposition des associations de la ville on attend toujours de voir et de connaître les nécessaires modalités concrètes régissant les relations entre le propriétaire, les usagers et la ville.
Pour l’ex MONOPRIX le même nouveau propriétaire entend construire une résidence pour le troisième âge avec un pôle médical. Il s’agit sans doute là d’un créneau d’investissement financièrement judicieux et rentable.

Cela appelle de ma part des remarques et des questions.

Francis KLEITZ promettait dans ses engagements de campagne de donner «un nouvel essor» à la ville, d’en développer par ses initiatives, son travail et son «carnet d’adresses» (!) ses vecteurs économiques et commerciaux. J’observe que son bilan est nul en ce domaine à mi-mandat. On peut sans doute imaginer mieux que la construction d’une résidence troisième âge pour développer le dynamisme commercial d’un centre-ville. Son carnet d’adresse miraculeux se réduit en réalité à un seul nom: Denis KUENTZ. Et à la COMCOM on me dit regretter le manque de présence et d’initiatives du vice-président chargé du développement économique … Francis KLEITZ.
En fait d’essor et de développement Francis KLEITZ, clairement, installe Guebwiller dans un statut de ville-dortoir.

M KUENTZ, lui, achète. Il se comporte en propriétaire. Quoi de plus normal pour ses biens propres sans doute. Mais qu’en est-il quand la situation est «poreuse» entre eux et leur environnement? Dit autrement un riche propriétaire a-t-il en République le droit d’imposer ses vues aux habitants de sa ville ou de son village, selon son bon plaisir ?

Quelques exemples.

- Pour la dernière édition de NOEL BLEU, celle de 2013, mon adjoint à la culture était allé démarcher différents chefs d’entreprises et solliciter leur aide financière pour l’événement. Parmi eux M KUENTZ qui avait contribué à raison de 3000 euros en précisant dans un deuxième temps qu’il «souhaitait» un spectacle plus centré sur les «valeurs traditionnelles» de Noël. J’avais dû lui faire répondre que sa subvention était une participation globale à un événement et non l’achat d’un produit selon sa guise et ses désirs. Je me proposais de lui adresser son chèque en retour si tel ne devait pas être le cas.
Et qu’on n’aille pas me dire que ce qui était vrai pour quelques 3000 euros ne le serait plus quand il s’agit de centaines de milliers d’euros!
- Les élus de la majorité du maire KLEITZ ont bataillé - on s’en rappelle - avec la dernière énergie contre le projet de construction du nouveau Centre Nautique porté par la COMCOM. Sur la prise de position et le rôle de M KUENTZ dans cette affaire je renvoie à mon analyse "La voix de son maître "
- Lui même expliquait par ailleurs directement et ingénument dans un article de presse tout à sa gloire paru il y a quelques mois, faire de la politique «à sa façon», «vouloir peser sur la marche des choses», «sans se soucier de ce que pensent les autres».
C’est bien, dans son esprit l’acheteur, le payeur qui décide, «à sa façon». On ne saurait mieux le dire.


Ce que je lis de l’actuelle politique de la ville est que derrière le spectacle des apparences qui nourrit les gazettes et dans lequel s’empêtre le maire, le vrai patron, le vrai décideur parait-être M KUENTZ, «à sa façon». Francis KLEITZ, pour le dire pudiquement, ne serait que son obligé.
GUEBWILLER est en train de se transformer insidieusement en KUENTZWILLER. Voilà la réalité de la politique municipale actuelle.

Cela est préoccupant et profondément choquant. Je le dénonce avec force.


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jeudi 4 mai 2017

« Le naufrage de Marine LE PEN »





C’est le titre de l’édito de Sophie Coignard paru dans le POINT en ligne de ce matin que je reprends volontiers. Comme des millions de mes concitoyens j’ai assisté hier soir, au naufrage du Front National avec sa présidente.

Comme moi, tout le monde a pu voir,  les énormes faiblesses, les carences  et le comportement inqualifiable de la candidate du Front National. Confusionisme, agressivité, démagogie, incohérences, simplismes, mensonges, graves méconnaissances des dossiers, absence de projet sérieux ou même de projet tout court.… Mme LE PEN  a été d’un amateurisme crasse en racontant  très généralement n’importe quoi.
  
Elle a montré aux yeux de tous qu’elle n’avait  pas le niveau pour être présidente de la France. Qu’elle n’était pas crédible. Mme LE PEN marche sur la tête. C’est aussi simple que cela.

Non le Front National  n’a pas changé : il reste un parti de haine derrière un semblant de vernis qui hier soir est tombé en miettes. Les solutions qu’il dit vouloir proposer sur tout et contre tous ne sont quasi généralement pas sérieuses, ne résistent pas à l’analyse  et ne feront qu’ajouter des problèmes aux problèmes et des malheurs aux malheurs. Le Front National n’est pas une solution il n’est qu’un problème. La démonstration en a été faite une fois de plus hier soir.

Les mots, les attitudes la façon de faire de Mme LE PEN sont ceux du père. Jusqu’au mot « schlague » que j’ai cru entendre dans sa bouche. Elle a elle-même dissipé hier soir l’écran de fumée de sa soi-disante dédiabolisation. Elle s’est elle-même sabordée et avec elle a entraîné tout le bâtiment Front National si patiemment construit depuis des lustres. 

Face à elle, E MACRON  était d’une tout autre tenue. Lui que certains présentaient comme quelqu’un de « fragile » a plutôt fait preuve de réelles qualités intellectuelles, personnelles, d’une bonne connaissance des dossiers et d’orientations générales claires et cohérentes. 

En tous cas dimanche prochain chacun d’entre nous avec son intelligence, son coeur et sa conscience est appelé à faire le choix entre une France repliée sur elle même c’est-à-dire morte  et une France ouverte c’est-à-dire vivante. Entre une France forte, qui se construit avec la passion et l’intelligence de tous ou une France de l’apocalypse annoncée. Clairement. Le débat auquel nous avons assisté hier soir en est la démonstration fulgurante.

Dimanche prochain  il ne s’agit plus d’adhérer à un programme, en l’occurence celui d’Emmanuel MACRON, mais de voter POUR la démocratie CONTRE contre l’extrême droite. Le Front National est bien un danger majeur pour notre pays et pour tous les Français. Il n’a pas changé. 
Je peux comprendre que certains à un moment ou à un autre aient pu être tentés par l’abstention ou le vote blanc leur candidat n’ayant pas éte qualifié pour le second tour. Mais cela n’est pas nouveau, l’adhésion à tel ou tel programme, à tel ou tel candidat  dans notre système électoral se faisant toujours à l’occasion du premier tour.  Cela n’est plus de mise. La démocratie est en danger et le signe de ce danger, l’histoire le prouve, est la connexion qu’il peut y avoir entre l’extrême droite et l’extrême gauche.

Je voterai contre le FN en votant E MACRON, comme je l’ai fait au premier tour à l’heure du choix. Ne pas le faire serait une faute. 

Je veux continuer à vivre dans une Démocratie et dans une République qui s’appelle la République Française, mon pays. Je n’ai aucune envie de la voir devenir un avatar à la LE PEN c’est-à-dire à la TRUMP, à la ERDOGAN, à la POUTINE... 

La France mérite mieux que Marine LE PEN 


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lundi 24 avril 2017

Remarques de lendemain






Les progressistes l’ont emporté hier soir, c’est aussi une des leçons de ce premier tour des présidentielles.

On avait ironisé sur Emmanuel MACRON. Quoi qu’on en dise son parcours est remarquable : parti de rien il a créé son mouvement de renouvellement, mouvement optimiste qui semble clairement avoir intéressé nombre d’électeurs, socialistes, gaullistes, centristes humanistes ou d’autres encore ne se reconnaissant plus dans tel ou tel parti.

Le PS est laminé historiquement avec un candidat ex frondeur devenu vite inaudible qui a préféré chasser sur les terres déjà labourées par MELENCHON plutôt que de rassembler sa famille politique. Les Républicains sont accablés par l’effondrement éthique et l’entêtement politique de FILLON. 

Quant à MELENCHON sa position à ce stade est incompréhensible : c’est une faute pour ce leader de ne pas se prononcer au moins à titre personnel contre le FN. J’espère qu’il saura mûrir sa réflexion.

Reste le FN dans sa partie de mistigri qui dure depuis si longtemps : le père, la fille et demain la nièce. Pour la deuxième fois en quinze ans, un parti nationaliste et xénophobe, manipulé par un clan familial cynique et affairiste, se qualifie pour l’échéance majeure de notre vie politique. Sa qualification finale signerait une faillite totale, un désastre majeur  pour notre pays et pas seulement dans l’ordre des  mots. C’est une claire réalité.

Il reste à gagner le deuxième tour. Rien n’est encore joué,  restons mobilisés.
Il s’agira demain pour Emmanuel MACRON d’ouvrir un arc progressiste, d’avoir le courage de proposer à notre société une construction commune. La tâche va être rude. 

Au niveau local même si tout le monde sait bien que chaque élection est spécifique de par sa nature je m’amuse à lire certains commentaires, toujours des mêmes, avec des projections sur des élections plus locales à venir …  Ils tourneboulent depuis des lustres en prenant leurs désirs pour des réalités.

Une chose par contre est notable : le score du FN est à Guebwiller de 5 points supérieur à celui du premier tour de 2012. Cela porte du sens et mérite considération.


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samedi 4 mars 2017

Un bien beau formulaire !








J’ai dénoncé dans un récent post sur mon mur Facebook le formulaire adressé par l’adjoint MECHLER aux associations culturelles souhaitant obtenir une subvention de la Ville.

On le trouvera ci-dessous dans son intégralité pour la bonne et juste information de tous avec une pensée « compatissante » pour les quelques détracteurs qui à force de vouloir aller trop vite en besogne se sont enlisés tout seuls. 

Le document comprend bien 14 pages en faisant fi du courrier et de la page de garde.
C’est déjà assez extraordinaire.

Je ne peux m’empêcher de revenir sur le ton et la façon de faire.

Le ton d’abord. Dans le courrier signé par l’adjoint MECHLER on peut lire : « le dossier complet devra nous être adressé par voie postale pour le 6 mars 2017 au plus tard (..) et un peu plus loin « le cachet de la poste faisant foi. » On se croirait aux impôts et on redoute les sous-entendus : pas de subvention pour toute demande arrivée après cette date fatidique ou peut-être y aura-t-il des pénalités ? J’observe aussi que le courrier est daté du 8 février : il va falloir faire vite !

Sur la méthode je reste absolument persuadé que le parti pris est celui de décourager les associations en s’abritant derrière un document fourre-tout, touffu, permettant le cas échéant d’en  mettre l’une ou l’autre  dans l’embarras. Certaines sans doute pouvant espérer s’en sortir mieux que d’autres du fait d’une heureuse proximité avec Monsieur le  Maire?  

Je passe sur les détails du document et laisse à chacun sa libre appréciation.

De l’ordre d’un copier-coller formel et passe-partout il révèle la plus totale indifférence pour les réalités de l’histoire de la ville, de celle de ses  associations et de leurs intérêts. 

Certains passages relèvent en outre de l’ignorance voire de l’incompétence. 
La page 14 du document est à elle seule remarquable quand on voit la liste des pièces à joindre et qu’on peut lire « certifie que l’association est régulièrement déclarée à la Préfecture (..) ». Quelqu’un, un tant soit peu au courant des choses, sait bien qu’en  Alsace Moselle les associations sont déclarées au Tribunal d’Instance ! Mais le rédacteur à l’évidence ne l’est pas.

Bref c’est mauvais, c’est du grand n’importe quoi.
Comment cet adjoint a-t-il pu produire un truc pareil ? Comment les élus et la présidente de la commission concernés ont-ils pu le laisser passer ? 


C’est se moquer des associations. C’est tout simplement se moquer du monde.




dimanche 12 février 2017

Ethique et politique ou « Les grenouilles qui demandent un roi »







La problématique est vieille comme le monde et se décline partout, toujours, à tous les niveaux, dans tous les régimes. Le pouvoir source de puissance, de profits et d’intérêts attire et il se trouve des gens prêts à tout pour y accéder et à tout faire pour s’y maintenir. Et tous les moyens sont bons, c’est un truisme. Le démagogue était déjà personnage dans la vie politique de la Grèce antique mais la période que nous vivons est de ce point de vue quand même assez extraordinaire.
  
Manipulations, confusionisme, désinformation, mensonges, dissimulations, tricheries, rumeurs  … Tout un univers de « télé réalité » entre en politique. Il est symptomatique qu’un personnage d’émissions de télé-réalité ait été élu président du premier pays du monde, comme de voir un acteur comique élu en Italie et un autre président de tel pays d’Amérique centrale. 
« Les grenouilles se lassant des l’état démocratique... » J’ai depuis quelques jours en tête la petite musique de ce début de fable.

Droite, gauche, centre, droite extrême … tous les horizons du spectre politique ont été ou sont concernés par « leur » scandale. On le voit même chez les personnages les plus éminents et les plus inattendus. La profusion est telle que tout semble pourri ! Certains, qui ne sont pourtant pas des plus irréprochables, en ont été même jusqu’à faire du « Tous pourris » le slogan emblématique de leur action politique tout en s’affairant méthodiquement à charger la barque. 

Sans doute le personnel politique a-t-il sa part de responsabilité mais en rester là et s’en servir comme argument politicien exclusif est malhonnête. Les citoyens, le « peuple » comme s’en gargarisent les mêmes, y ont sans doute aussi leur part. Après tout que ceux qui se contentent de slogans et se satisfont de strass et de paillettes, avec escamoteurs, bateleurs  et bonimenteurs… ne soient pas surpris quand s’éteignent les lumières de leur spectacle. Le spectacle est toujours payant.

J’en reste quant à moi  plus que jamais  fidèle aux principes et aux valeurs, oui aux « valeurs », de notre pacte républicain. Montesquieu et Rousseau. On n’a pas fait mieux.
J’avais repris sur mon blog de campagne en 2008 cette phrase de Rousseau, « ceux qui cherchaient à traiter différemment la politique et la morale ne comprendraient jamais ni l'une ni l'autre».
Et puis la morale, l’éthique ont pour moi une place prioritaire chez les élus et à tous les niveaux. J’en connais, autour de moi,une foule qui travaillent dans cet esprit mais aussi l’un ou l’autre, très rare en réalité, à total contre-emploi. 

A mon niveau à moi j’avais par exemple mis en place une « charte éthique » engageant toute mon équipe municipale, j’avais refusé toute forme d’enrichissement même légal ou toute forme de chasse aux indemnités... j’avais même été jusqu’à interdire aux enfants des membres de ma majorité de postuler aux emplois d’été à la mairie ! On me l’avait reproché amicalement mais j’avais et j’ai toujours la conviction qu’un élu doit être au service de l’intérêt général dans les faits et dans l’action et pas seulement en paroles au temps des promesses.
Mensonges, dissimulation, manipulations, affairisme, intérêts personnels, clientélisme, hypocrisie, cynisme, démagogie  ... me restent totalement étrangers. Chacun a pu le voir et chacun le sait bien.

Entre l’«Etat démocratique», la Grue ou le Soliveau il y a longtemps que j’ai choisi.  


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