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lundi 17 novembre 2014

L 'Allemagne c’est mieux» puisqu'on vous le dit !



Il ne se passe pas  une semaine sans que  dans un article, une prise de parole, ou une quelconque intervention notre premier magistrat ne fasse référence à l’Allemagne. 

 Ainsi le «Mon expérience en Allemagne...» asséné de façon quasi permanente à la COMCOM en irrite plus d'un, selon les élus. Comme si la « deutsche Qualität » devait être érigée en modèle permanent  pour nos idées ou nos façons de faire. L’air de suggérer également que cela fait 30 ans que les élus travaillent mal dans l'attente d'un Messie germanophile.

 Récemment encore on pouvait lire dans un article consacré à Noël Bleu que les étoiles de Dresde allaient «  enchanter et illuminer nos rues ». Comme si ces étoiles étaient la panacée absolue et universelle. Ma mère en avait une bien plus grande d'ailleurs que celles suspendues dans la rue de la République il y a bien longtemps … au fond de son jardin. Je m'en rappelle étant enfant.

Cette omniprésence de la référence allemande n’est en fait et malheureusement que la traduction de «je fais uniquement ce que je connais». C'est une marque d'un horizon rétréci.

 Tout le monde sait bien en outre qu’il est impossible de transposer un système comme un calque. Je me souviens par exemple que N. Sarkozy avait choqué quand il avait embrassé la Chancelière allemande. La  presse d'Outre Rhin parlant de «manières érotiques» et de «choc culturel» ! 

On peut même s'interroger quant au fameux « modèle allemand » et se demander s'il n'est pas surtout de l'ordre de l'imaginaire. Les Allemands eux-mêmes s'interrogent malicieusement à son sujet. Certains prétendent  même qu'il serait comme le « fair-play » anglais, essentiellement un article d'exportation ! 

 Pour creuser le sujet je renvoie à la lecture de l'intéressant ouvrage « Made in Germany . Le modèle allemand au-delà des mythes » de Guillaume Duval.
Beau modèle en réalité  que celui que les germanolâtres  mettent en avant au nom d'une réussite, qu’ils voudraient  imposer impérialement à l’Europe, et  pour ce qui nous concerne localement à Guebwiller, qui conduirait un des pays les plus riches du monde vers un avenir en forme de grande Suisse, en un peu plus âgée !
A commencer par chez nous à  Gebweiler ?

DR

samedi 15 novembre 2014

Chasse aux sorcières et désordre municipal




La récente interview du maire parue dans les  DNA est banale et ne trace aucune  perspective. La campagne avec ses belles promesses est terminée et la municipalité est maintenant « dans le dur » des réalités telles qu'elles sont et non telles qu'elles avaient été présentées et idéalisées.

Je relève en particulier  une phrase où le maire  évoque ses collaborateurs et les employés de mairie : « Nous ne sommes pas dans un structure qui permette de réaliser des projets. La structure est programmée pour gérer le quotidien».

Ah bon ? Vraiment ?
 Une telle remarque a sans doute fait grand plaisir au personnel municipal et est un nouveau et superbe déni de réalité si on regarde simplement les projets mis en œuvre et menés à bien ces 6 dernières années. Trame verte, parking Filanova, Théâtre municipal, Noël bleu et j’en passe. 
Tous ces projets n'en déplaise au maire actuel ont été entrepris, suivis et menés à bien par les services, à mes côtés. L’expertise de chacun a contribué à l’aboutissement de chaque projet dans le respect des enveloppes financières allouées.
Je salue encore une fois le travail de mes anciens collaborateurs. Sans leur engagement  et leur dévouement rien de tout cela n'aurait été mené à bien.
 Avec la restructuration des services de la Mairie j'avais mis en place un outil qui fonctionnait bien, même très bien  et sans doute incommensurablement mieux que celui que j'avais trouvé à mon arrivée.

La municipalité actuelle a remis en place, ou aimerait remettre en place,  un système où l’élu aurait  un rôle de petit chef sur le modèle :« Moi je sais !  Vous vous exécutez !» avec  le dispositif  adjoint, délégué de l’adjoint et délégué du délégué de l’adjoint …  tel qu'il a été mis en place. 
Point n'est besoin d'être grand clerc ou d'avoir fait de hautes études de management pour comprendre qu'un tel système ne peut pas fonctionner et qu' « il marche sur la tête ». Il faudra bientôt trouver des boucs émissaires. Ce sera forcément la faute aux autres.

 Réduire le rôle d'un élu à celui d'un chef de service est une aberration.

Remarquons  en passant que certains délégués sont plus travailleurs et présents que leurs adjoint et qu'en réalité ce sont eux qui font le travail. Problème de temps ou de compétence, voire parfois des deux.

 Si la municipalité actuelle et en premier chef le maire utilisait ou profitait des compétences de chaque fonctionnaire beaucoup de problèmes voire d’erreurs auraient déjà pu être évités et moins de temps perdu.
Mais le maire n'a sans doute que faire de ses collaborateurs. Cela  marque  un certain esprit de défiance tout à fait révélateur vis à vis des fonctionnaires et de la fonction publique.

 Ainsi cette phrase :« un nouveau DGS (Directeur Général des Services)  qui arrive cela peut être le moment de revoir les choses». C'est bien ça. La chasse aux sorcières pourra alors commencer !


DR

vendredi 7 novembre 2014

Comptes de campagne


 Je viens d 'être informé par un courrier reçu hier de la validation de mes comptes de campagne. Je suis remboursé comme on dit «rubis sur l’ongle» des frais que j'avais engagés  et je remercie mon trésorier de campagne pour le travail impeccable qu'il a accompli. 

 La Commission Nationale des Contrôle des Comptes de Campagne n'a relevé aucun manquement aux règles légales en vigueur.  Nous avons bien sûr respecté strictement le code électoral dans son esprit et dans sa lettre. C'est bien la moindre des choses quand on prétend être responsable.

 C'est  aussi une question de justice et d'égalité entre  toutes les candidatures. 
 Il est sain que notre pays ait légiféré en la matière pour éviter  certaines dérives quand on voit par exemple les sommes considérables engagées lors des élections aux Etats-Unis où les enjeux financiers et la loi des plus riches prennent trop souvent le pas sur les idées, les programmes, la valeur des candidats et oublient finalement l'intérêt général..


 C'est  enfin une question de crédibilité politique et d'éthique républicaine auxquelles je suis viscéralement attaché.

DR