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lundi 22 septembre 2014

Friches industrielles et Plan Local d'Urbanisme. Entre illusions et réalités.



Je lis dans la presse une certain nombres d'affirmations bien hâtives, bien approximatives et aussi fausses relativement au PLU et aux friches industrielles de notre ville.

M KLEITZ a fait de la réhabilitation des friches de la ville son cheval de bataille selon l'image de bâtisseur qu'il s'est donnée avantageusement. Faire croire que grâce au PLU , que grâce à lui tout allait enfin changer est illusoire et irresponsable. De l'ordre d'un gros, gros mensonge.
Les friches cela fait 25 ans qu'elles existent. Il est bon de rappeler que ce sont des biens privés et que le problème n'est pas la transformation d’un site industriel en un site de constructions et de services, le problème est de trouver un porteur de projet.
La ville ne peut pas financièrement acheter les terrains c'est une réalité incontournable. Et les porteurs de projets ne se bousculent pas au portillon, c'est une autre réalité tout aussi incontournable. Aucun groupe pour l’instant ne veut investir sur 25 ans. Seuls quelques secteurs géographiques en Alsace trouvent encore des promoteurs, surtout autour de Strasbourg. On peut le regretter mais c'est ainsi.

Je l’avais dit pendant la campagne, ce qui ne peut être fait aujourd’hui se fera demain, à un moment ou à un autre. C’est une question de conjoncture et non de procédure. 

Bien sûr il est très facile et rapide administrativement de changer le type de zonage, de passer de zone industrielle en zone d’habitation. Le code de l’urbanisme le permet et nous l’avons fait simplement de façon pragmatique en fonction de projets et d’opportunités. C'est une méthode que je revendique.

Dire publiquement comme le fait M KLEITZ que je n'aurais «rien fait» durant toute ma mandature est de l'ordre de la grossièreté, pire de la sottise. Sans doute aussi une façon d'essayer piteusement de dissimuler ses propres manquements et de se sortir d'un mauvais pas en public.
La population ne s'y trompe pas. Elle mesure déjà à quel point le nouveau maire n'est qu'un marchand de promesses et d'illusions.

A côté de lui je suis fier de mon bilan de 6 ans. Il est là bien visible aux yeux de tous.
- le parking Filanova a été fait
- une trame verte existe
- un nouveau cinéma existe
- un coeur de ville existe
- le théâtre municipal a été entièrement restauré

Et surtout les finances sont assainies ce qui permet d'ailleurs à la municipalité actuelle d'en profiter largement.
M KLEITZ doit bien savoir aussi que dans les années à venir les dotations de l’État vont fondre comme neige au soleil. C'est une autre réalité incontournable qu'un maire doit prendre en compte. Et qu'on ne vienne pas me raconter que c'est de la faute au gouvernement socialiste, antienne politicienne actuellement récurrente dont se sert platement M KLEITZ.

Concrètement nous avions estimé que la partie «fonctionnement» du budget de la ville allait perdre environ 600000 euros de recettes sur les prochains budgets. Ce n'est pas rien. Cela veut dire qu’il faudra faire des choix et que la liste à la Prévert que nous sert la municipalité en guise de programme est de l'ordre de l'illusion et de l'imposture.

M KLEITZ en est actuellement au stade où il promet à peu près tout à à peu près tout le monde. Il va bientôt se trouver banalement confronté au principe de réalité.
Et la chute, pour lui sera rude. Inéluctablement.

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jeudi 18 septembre 2014

Waterloo


Ça vire au grand n'importe quoi chez M KLEITZ qui apparaît déjà complètement dépassé par la seule et simple gestion de son groupe politique.

Il vient en effet d'essuyer un nouveau camouflet, et particulièrement cinglant celui-là, lors de la dernière séance du Conseil Municipal.
Comme l'avait décidé le Conseil Constitutionnel il s'agissait d'élire 3 délégués supplémentaires de la Ville à la COMCOM. Un vote sans difficulté pour qui sait un tant soi peu réfléchir et anticiper. Compte-tenu de la représentativité du groupe d'opposition au Conseil j'avais suggéré ici même de lui réserver un poste. Cela aurait été normal, judicieux avec même deux doigts de panache.
Mais le maire a décidé de passer en force en mettant en présence sa liste à lui et celle de l'opposition. Et est arrivé ce qui devait arriver : C FACCHIN conseiller de l'opposition a été élu grâce à l'abstention (ou votes nuls?) de deux conseillers de la majorité !

Quelles leçons tirer de ce vote «original» mais dans le fond prévisible ?

- Le maire n'a pas été suivi par certains de ses colistiers malgré des relances téléphoniques multiples érigées en méthode de pouvoir. Cela montre que sa manière de gérer son groupe pose problème et fait difficulté pour des gens qui ont pourtant été élus avec lui. Le problème est sans doute profond. Il s'agit en tous cas pour le maire d'un nouvel et sérieux avertissement le concernant dans sa méthode de travail et de management.
- Sur ce coup là comme sur quelques autres, le maire n'a pas mesuré le risque politique. Il n'a rien vu venir, comme autiste dans son système de fonctionnement. Mal conseillé, il n'entend pas ce qu'on lui dit. Le député CHRIST lui faisait pourtant remarquer en son temps qu'une mairie ne se gérait pas comme une entreprise.
- Les stigmates du désenchantement apparaissent nettement ici et là et de façon constante dans ses troupes, quelle que soit d'ailleurs leur origine initiale. Aux clivages idéologiques évidents s'ajoute un profond malaise dû au comportement du maire. Les méthodes de suspicion et de contrôle érigées en système n'arrangent certainement rien pour le moral des troupes. L'ambiance y est délétère.

Le maire gère son groupe municipal comme il gère la Ville. Laborieusement. Cela commence à être de notoriété publique.


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lundi 15 septembre 2014

«Tu es bière et sur cette bière...»



Vu dans l'ALSACE du 5 septembre
La Ferme des moines, à Jungholtz, accueille depuis peu une microbrasserie créée par Martine et Patrick Binder.

Bénédiction et inauguration de la nouvelle brasserie artisanale de la Ferme des moines, en présence des époux Binder, de Philippe Bosc (à gauche), du Recteur Denis Simon (au centre) et du maire de Jungholtz, Guy Habecker (à droite).


C'est Patrick Bruel ami d'un soir qui va être content, comme d'autres du reste. On se rappelle les déclarations récentes du président du Front National à son encontre. Les amis çà va, çà vient

Beaucoup n'iront pas à la Ferme des moines ou plutôt n'iront plus

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samedi 13 septembre 2014

Il en est bien ainsi


 Je viens de lire dans les DNA de ce jour que le Conseil Constitutionnel avait « retoqué» la loi permettant aux Communautés de Communes de voter une répartition des sièges selon une méthode  aménagée dite « d'un commun accord » en lieu et place du scrutin proportionnel estimant que « ces dispositions méconnaissaient le principe d’égalité devant le suffrage et permettaient qu’il soit dérogé au principe général de proportionnalité […] de manière manifestement disproportionnée ». 

 Sans entrer dans les détails il faut savoir que le gouvernement FILLON avait fort justement  par cette loi posé  le principe de l'élection des délégués (qui étaient auparavant désignés) et un cadre réglementaire national tout à fait bienvenu. 

 Or à l'exception de  ceux de la seule Ville de Guebwiller les délégués de toutes les communes de la Communauté -ainsi que M ROST !- s'étaient prononcés en faveur de cet arrangement favorisant légèrement les communes de taille moyenne et qui avait donc été mis en œuvre.

 B ernard LAPLAGNE avait fait une intervention remarquée devant le Conseil pour expliquer pourquoi les délégués de Guebwiller étaient favorables  à l'application stricte du texte réglementaire non aménagé :
  
« 1) progrès en termes de démocratie. La démocratie de notre pays é tant un principe national  prétendant même à l'universalité et n'étant pas la somme d'accommodements locaux aussi sympathiques et consensuels soient-ils.

2) assurant une cohérence nationale aux principes d'organisation d'une assemblée comme la nôtre en lui donnant enfin un cadre réglementaire au delà des procédures locales. Il est bon, il est sain de se situer au niveau de principes nationaux quand ce n'est pas au niveau des principes prétendant à l'universalité

 3) affirmant de façon claire la prééminence d'un des principes de base de notre démocratie celui du principe de proportionnalité »

Cette même position avait été soumise au vote du Conseil Municipal et adoptée à l'exception du même M ROST mais aussi de Mmes BOLLIA et DEHESTRU parmi ceux de l'actuelle majorité municipale, qui avaient voté contre.

 Il est  intéressant de voir rétrospectivement le Conseil Constitutionnel confirmer notre analyse et notre position et savoureux de voir les ROST, BOLLIA, DEHESTRU aujourd'hui rattrapés et déjugés. M ROST ayant toujours utilisé l'assemblée intercommunale pour faire (mal) de la politique communale et Mme DEHESTRU ayant pour l'occasion défendu la position de son conseiller général et mentor de l'époque qui avait à gagner un siège pour sa commune d'Orschwihr dans cette affaire. 
Entre intérêt général et petits arrangements entre amis...


 Concrètement l'application de la loi  entraînera localement et dès les prochains jours le passage du nombre total de délégués de 43 à 41, la perte de 5 sièges pour autant de communes de taille moyenne, le gain de 3 sièges de délégués supplémentaires pour la ville de Guebwiller et aussi la prochaine élection au Conseil Municipal de ces 3 nouveaux délégués.

 A  noter que cette dernière élection se fera… au scrutin proportionnel (!) et qu'il pourrait être de bon augure politique qu'un siège soit proposé à l'opposition compte-tenu en particulier de son poids représentatif.

 En tous cas Mme DEHESTRU  au vu de ses nouvelles responsabilités municipales ne pourra maintenant que se réjouir des 3 sièges supplémentaires revenant… à Guebwiller. Avec ma bénédiction !


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mardi 2 septembre 2014

Rentrée des classes


Je fais aujourd'hui ma première rentrée des classes en tant que papa. Il n’est jamais trop tard pour s'enrichir d'une nouvelle expérience ! Celle-là est marquante, pour moi comme pour des milliers de parents et de familles dans tout le pays. 

Une rentrée des classes c'est pour chacun, tout au fond de lui une petite musique, une petite « madeleine »  qui l'a nourri, qui l'a construit, qui lui a donné des repères. Elle participe aussi de la cohésion nationale, intimement.

 Oh des rentrées j'en ai faites ! Il y a longtemps en tant qu'élève, plus récemment en tant qu'élu. Je ne sais pas laquelle a été la plus forte. Chacune a toujours été en tous cas un temps particulier, mémorable.

Quand je faisais, en tant que maire,  la tournée des écoles de Guebwiller à chaque nouvelle rentrée j'étais toujours ému et  tendrement  amusé de voir la foule des enfants  petits, moyens, plus grands - et de leurs parents aussi d'ailleurs - visiblement émus et impatients  de nouvelles habitudes à prendre, de nouvelles rencontres à faire, de nouvelles expériences à vivre. Emus comme on peut l'être à l'orée de moments qui construisent et que l'on pressent importants.

Et puis je retrouvais aussi  les cours d'écoles, les lieux, les odeurs  tels que je les avais encore dans ma mémoire, tels que je les revoyais ou tels qu'ils avaient disparu dans la réalité des années écoulées. Avec les images fugaces de certains camarades et  les fortes statures de l'un ou l'autre instituteur marquant...

 La rentrée des classes est d'une certaine manière un rite initiatique. L'Ecole relève pour moi presque du sacré  J'ai la faiblesse de   continuer à penser ,à l'ancienne, que l'essentiel de sa mission est bien à travers les  apprentissages  dits fondamentaux de transmettre aux enfants le sens de l’évolution humaine vers un idéal de justice. « Donner aux enfants le sens du perpétuel mouvement humain » comme l'avait dit Jaurès.
La fonction de l’Ecole est une fonction émancipatrice. Elle doit être une école de l’espérance qui permette aux enfants d’ « arriver à entrevoir, au- dessus de l’ordre social présent la possibilité d’un ordre nouveau». 
L’Ecole doit faire sens.Oui l'Ecole comme notre République est idéologique. Non, elle n'est pas neutre. J'en suis intimement persuadé. Et c'est très bien ainsi pour notre pays.

La réforme des rythmes scolaires est une réforme nécessaire. Voilà au moins 50 ans qu'on en parle et qu'on sait ce qu'il en est des rythmes des enfants et de ceux de l'Ecole. Le gouvernement a le courage politique de vouloir rattraper la décision néfaste de M Darcos sur la semaine de quatre jours et surtout de vouloir aller plus loin que le seul retour au statu quo ante. D'en profiter pour avancer, pour améliorer. 

Les Maires sont normalement sollicités. Une manière pour eux d'être associés et parties prenantes, comme leurs prédécesseurs du temps de la mise en place  de l'Ecole de la République, d' une nouvelle étape forte de sa construction. Un Maire est concerné concrètement et au premier chef par les écoles de sa commune.

Je sais plus que tout autre que cette mise en place n'est pas forcément simple, mais je sais aussi que l'enjeu est de taille. Et qu'on ne vienne pas m'opposer ici des objections financières à la petite semaine. 
Oui la gratuité  pour la mise en place des rythmes scolaires est tout à fait possible pour les finances de notre ville. C'est simplement une question de volonté et de choix politiques.


 Aujourd'hui est un grand jour pour Tom, sa maman et son papa.



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