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mardi 30 juin 2015

Les sous doués en vacances


« La folie des grandeurs ? » titrait récemment le journal l'Alsace relativement à une nouvelle initiative de la municipalité  Le point d'interrogation n'enlèvant rien à l'aspect assassin du titre.

Après Gérard OURY je pense inévitablement à Claude ZIDI tant avec mon successeur les choses se ressemblent et se suivent.

La dernière fantaisie en date me révolte et m'indigne particulièrement.

Il s'agit du marché du périscolaire qui vient d'être lancé par le ville le 15 juin avec demande de retours pour le 3 juillet pour une rentrée des classes en septembre !

Il s'agit d'une question importante pour le bon fonctionnement des activités périscolaires organisées par la ville. Importante aussi financièrement : de l'ordre de 1 million d'euros sur 3 ans.
Tellement importante sans doute aux yeux de la municipalité qu'elle attend le 15 juin pour lancer les appels d'offre, en laissant aux soumissionnaires un délai de 15 jours pour répondre et autant aux services municipaux pour procéder aux compléments d'information toujours nécessaires pour fluidifier un dossier et permettre à un maximum d'associations et d'organismes de faire leurs propositions de façon réfléchie.
C'est se moquer du monde et faire peu de cas des procédures administratives ayant pour vocation d'assurer en particulier l'égalité du traitement de tous et faire rempart à l'arbitraire et au fait du prince.

La municipalité avait un an pour préparer sérieusement et sereinement ce dossier. Elle ne l'a pas fait, elle n'a pas voulu, elle n'a pas su le faire.

Je rappelle pourtant qu'outre le maire responsable, nous avons un DGS chargé du suivi et du bon fonctionnement des services, une adjointe «chargée des affaires scolaires et périscolaires» et une conseillère municipale exclusivement «déléguée à la petite enfance».
M LEVI-TOPAL s'est, entre autres, déjà signalé par une risible note de service relative aux vêtements des fonctionnaires municipaux et une désastreuse interview à la presse relative au Musée DECK. Le voilà une nouvelle fois pris en défaut.
Quant à Mme DEHESTRU qui donne des leçons à toute la terre elle révèle sa légèreté et son insouciance dans le suivi des affaires dont elle a pourtant explicitement la charge. Qu'arrivera t-il si le marché n'est pas attribué ?

Amateurisme, incompétence, légèreté. Je veux encore croire qu'il ne s'agit que de cela…

Le service des marchés publics existe au sein dela mairie. Je l'ai mis en place. Il est particulièrement efficace et professionnel. Je ne peux imaginer qu'il n'ait ni informé ni alerté.
M KLEITZ serait particulièrement mal venu d'essayer de lui faire porter son propre chapeau comme il l'a fait récemment en se défaussant publiquement sur les fonctionnaires municipaux.


Jour après jour la municipalité et sa politique détruisent les services municipaux et la ville.
C'est d'une grande tristesse. Je le dis avec gravité.

Après avoir été candidat aux élections sénatoriales il se raconte qu'il figurera sur la liste UDI-UMP aux prochaines élections régionales. Je ne peux m'empêcher de voir là une nouvelle tentative de fuite d'une situation qui lui échappe et dont il est seul responsable.



DR

mardi 23 juin 2015

A propos du Musée DECK.


Je lis avec stupeur l'article de l'Alsace consacré ce mardi au Musée DECK où on peut voir le DGS M LEVI-TOPAL et l'adjoint chargé des travaux faire la leçon et surtout montrer leur grande ignorance de ce qu'est en réalité le musée dans ses spécificités, son histoire et son développement. Je suis surpris aussi de ne pas voir apparaître dans l'exercice l'adjoint chargé de la Culture  sans doute occupé ailleurs.

M LEVI-TOPAL veut donc balayer les 30 ans d'histoire du musée, construit au fil des ans par les municipalités successives sous l'égide du conservateur Julien Schweizer le père fondateur de la collection Deck.

Je ne peux m'empêcher de percevoir chez les deux une certaine fébrilité et en tous cas une grande méconnaissance des choses. M LEVI-TOPAL arrivé il y a 4 mois, sait déjà tout, se perd en considérations interminables sur tout, et je serais bien curieux de savoir combien de fois M TOGNI a mis les pieds au Musée avant d'être élu.

Les deux savent tout. En réalité ils accumulent les heureuses généralités et étalent leur ignorance. L'étude muséographique existe, il suffit de la lire. 70000 euros pour les fenêtres, c'est faux, les devis existent. Faire un ensemble de services associés : sans doute mais à quel prix ? Avec quel personnel ? Faire appel à des professionnels de la muséographie, construire une nouvelle muséographie sans l'expertise d'un conservateur ? Mais allez donc !

En réalité tout cela n'est qu'un écran de fumée pour essayer de dissimuler la drastique réduction des horaires d'ouverture décidée en mai. Ecran de fumée aussi pour tenter de masquer l'absence actuelle d'un conservateur professionnel chargé de la gestion scientifique des collections, de faire vivre le musée, d'en assurer le développement et accessoirement de remettre en cause la label « Musée de France ».
Et ce n'est pas la constitution à partir de rien d'une association du genre « amis du musée » qui va changer les choses.
Ces messieurs ignorent sans doute que la Société d'Histoire est statutairement déjà une structure dont la vocation est de soutenir le musée.
Quant au recentrage sur la seule collection Deck je rappellerais aux deux que le musée s'appelle «Musée Théodore DECK et des pays du Florival», c'est d'ailleurs écrit sur la porte. Et cela à la demande de Julien Schweizer, qui tenait expressément à ce que figure une section relative à l'histoire locale en particulier industrielle de la ville et de la vallée. Tout comme l'exceptionnelle et unique collection de minéraux du sous-sol.

Que des travaux de rafraîchissement soient nécessaires nul ne le conteste mais pour le reste il faudrait faire preuve d'un peu moins d'amateurisme et d'un peu plus de sérieux au-delà de poncifs.

En réalité cet article n'est ni plus ni moins qu'un nouvel avatar du «système Kleitz» dont plus personne n'est dupe: des semblants d' annonces, des heureuses généralités, des perspectives irréalistes, des détails dans lesquels on se noie et qui finalement détruisent mais de projet réfléchi, construit, point.

Ou alors la rénovation et l'extension du Musée DECK seraient-elles un nouveau projet de «bâtisseur» s'ajoutant aux quelques dizaines d'autres affichés par de la municipalité ?

Ce que décrivent les deux est de l'ordre du leurre, du grand amateurisme qui si cela devait se réaliser serait de l'ordre de la destruction d'un outil d'attractivité prestigieux pour la ville.



DR