CALEO est une
entreprise dont la ville est actionnaire majoritaire à hauteur de
82 % . Ses bénéfices annuels (relativement conséquents) sont
répartis comme le veulent les usages et selon les décisions son
Conseil d’Administration entre le paiement de dividendes aux
actionnaires (dont la ville) et les investissements pour consolider
et développer l’avenir de l’entreprise.
Or le maire de
Guebwiller et à ce titre président de Caléo, a besoin d’argent,
de beaucoup d’argent pour financer sa politique municipale aux
implications financières inconsidérées.
Et qu’envisage-t-il
donc de faire ?
D’abord de vendre
31% des actions que possède la ville tout en restant majoritaire
à 51 %. Cela veut dire que pour les années à venir les
dividendes pour la ville baisseront de plus de 60 %.
De compenser
ensuite ce manque à gagner en allant même au-delà de ces 30 %
c’est-à-dire en n’investissant pas ou peu dans l’entreprise
pour faire rentrer un maximum d’argent dans les caisses de la
ville.
Or tout le monde sait qu’ une
entreprise qui n’investit pas est une entreprise qui est
condamnée. Elle va s’affaiblir et sera forcément d’une manière
ou d’une autre la proie d’une entité plus grosse. C'est la loi
du genre.
Le maire, victime de sa
propre politique municipale, a la tentation d’engager l'entreprise
càd la ville dans ces directions. Il envisage de sacrifier le long
terme pour "son" court terme à lui c’est-à-dire celui
dans lequel il s’est lui-même enferré.
Cela s'appelle
vendre la proie pour l'ombre et ce n'est pas de bonne politique.
C’est en tous cas
une affaire à suivre.
D.R.
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